21,7x15 in ~ Malerei, Acryl
Givre à l'aube. Peut-être accroché aux banches d'un bouleau pleureur. On sort de la nuit et le ciel déjà bleu fait ressortir le blanc qui habille l'arbre.
Comme parfois, le peintre écrit un poème en rebond sur l'oeuvre peinte :
"Dérisoires
Dentelles du temps qui vient
Ombre blanche et petits riens
Dedans le bouleau qui pleure
Le givre traître s’est pris
Aux bois des premières heures
Quand monte l’aube qui prie
Vois cette rude saison
Balancer ses encensoirs
Écoute son oraison
Tissée de froid et d’espoir
Dentelle du temps qui vient
Ombre blanche et petits riens
Dérisoires"
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