45,7x35 in ~ Peinture, Huile
Le peintre s'inspire ici des concerts de jazz sur le péristyle de l'opéra de Lyon. Le concert est retransmis sur écran. Deux amis s'observent au premier plan. Ils s'écoutent et s'observent tout en écoutant la musique et en buvant un verre. Sur le sol les reflets vibrent au rythme des percussions.
Comme souvent, l'artiste accompagne son oeuvre d'un texte en rebond :
" Au gris des écrans de mémoire, sur le long zinc nu des nuits noires nouées de notes cantabiles le soir offre ses sons subtils.
D’étranges rais de lumière rayent les tables de leur mystère.
Trombes ténébreuses et brunes, basses des tambours sous la lune, tympans percés et percussions, l’heure est aux grandes transgressions.
Le son divin claque fantasque ses staccatos contre les masques et colore l’âme et le vin de la tristesse du divin. Les nappes sont ensanglantées de bruits d’or cuivrés et hantés. "
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